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Depuis l’enfance, les médias, les publicités et même les organismes de santé nous répètent qu’il faut boire du lait pour être en bonne santé. Mais ce que l’on ne nous dit pas, c’est que le lait n’est pas la seule source de calcium disponible, ni même la meilleure. Il est temps de rétablir la vérité sur le lait de vache.
Qui n’a jamais entendu ces publicités vanter les bienfaits du lait sur la santé, allant même jusqu’à qualifier les produits laitiers comme étant « nos amis pour la vie » ? L’industrie du lait en France représente environ 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France et plus de 250 000 emplois (source : filière laitière). Autant dire qu’il s’agit là d’un véritable mastodonte de l’économie française.
Malgré l’incessant matraquage publicitaire depuis de nombreuses années, l’engouement pour le lait est retombé auprès des Français. Est-ce que cela est dû à des questions éthiques (traitement des animaux), à une question de santé ou bien à un changement d’alimentation ? Toujours est-il que sa consommation est en recul régulier. Et justement, les Français sont plus attentifs aux contenus de leurs repas et aux aliments qu’ils choisissent de manger.
Nous comprenons donc mieux tout l’enjeu économique dont il est question. Pour autant, notre corps a-t-il besoin de consommer autant de produits laitiers ? La réponse est probablement non. Loin de nous l’idée de nuire aux agriculteurs ou aux commerçants qui vivent de cette industrie. Pourtant il est nécessaire pour le bien et la santé de tous de chercher à en savoir davantage sur ce sujet et d’informer. Nous allons découvrir pourquoi vous devriez arrêter de boire du lait de vache avec l’énumération des conséquences de ce dernier sur la santé, relevées grâce aux diverses recherches menées sur le sujet.
Selon Marion Kaplan, bionutritionniste spécialisée en médecines énergétiques et auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur l’alimentation, la consommation de lait de vache ne serait pas indispensable pour être en bonne santé, loin de là. Selon elle, « on nous fait croire que le lait est indispensable alors qu’on s’en est passé pendant très longtemps. Cela ne fait que trois ou quatre générations que l’on consomme autant de lait ».
Le lait contiendrait également des pesticides (cinq fois plus que les végétaux), des métaux lourds, mais également des hormones de croissance liées aux pratiques des producteurs afin d’augmenter leurs rendements. On peut aussi y trouver des acides gras trans (hydrogénation des acides gras insaturés). Ces derniers seraient néfastes et notamment associés à une augmentation du risque de cancer du sein, de maladie coronarienne, sans oublier des effets pro-inflammatoires !
Intéressons-nous dès à présent aux risques qui entourent la consommation de lait et à ses effets sur la santé selon les différentes études réalisées. Contrairement à ce que nous pourrions croire, les produits laitiers (et le lait, plus particulièrement) ne sont pas bénéfiques pour la santé. Leur consommation peut avoir de lourdes conséquences sur la santé. Et ce, à tous les âges. Il est recommandé de ne pas en abuser.
Le lactose et les graisses saturées présents dans le lait ne permettent pas à l’estomac humain de le digérer correctement. En effet, le lait est indigeste par sa teneur en graisses saturées, qui est considérable. On trouve autant de graisses saturées dans un verre de lait que dans trois tranches de lard. En outre, la caséine, une forme de protéine présente dans le lait (1), se colle aux parois intestinales, obligeant le corps à produire des anticorps en très grand nombre et générant de ce fait des inflammations. On estime à 75 % le nombre de personnes intolérantes au lactose, du fait de l’absence de l’enzyme lactase, indispensable à la digestion du lactose, au sein de leur organisme. Il peut provoquer chez l’adulte des troubles de la flore intestinale, ainsi qu’une perméabilité intestinale. À terme, le lait peut engendrer une toxi-infection générale avec des conséquences particulières sur l’immunité.
Le lait de vache entraîne des complications dans les intestins, ses molécules passant la barrière intestinale sans être scindées. En effet, les protéines de lait de vache étant en quantités trois fois plus importantes que dans le lait maternel, elles peuvent entraîner chez le nourrisson, chez l’enfant ainsi que chez l’adulte des allergies et des pathologies telles que de l’asthme, de l’eczéma, une fatigue aiguë, des migraines, des bronchites, des rhinopharyngites, etc. (2). Le lait fait partie des aliments les plus allergènes (en particulier pour les plus jeunes) (3). Les molécules de lait passent la barrière intestinale sans être dégradées, ce qui implique une auto-intoxication pouvant avoir des conséquences sur la santé et notamment sur la concentration en fer de notre sang. Les protéines de lait, appelées aussi whey protéine, sont aussi allergènes pour un grand nombre de personnes (4). Leur digestion est complexe, en raison de l’absence d’élément spécifique présent dans l’estomac des ruminants. Le fait que le lait de vache soit adapté aux veaux et non aux humains entraîne un risque allergique élevé. Bon nombre de nourrissons nourris au lait de vache montrent des signes d’allergie et réagissent, parfois sévèrement, à la consommation de ce lait animal. De même, les mères allaitantes qui consomment des produits laitiers peuvent aussi transmettre certaines molécules de lait de vache à travers le lait maternel. Il existe un risque pour le nourrisson allaité allergique ou intolérant de souffrir de symptômes liés à cette sensibilité.
Une consommation importante de lait ou de produits laitiers augmente la quantité de l’homocystéine plasmatique dans le sang. Cela a pour effet de favoriser la présence et l’augmentation de mauvais cholestérol dans l’organisme. Le lait contient également des acides gras trans comme évoqués plus haut. Eux aussi sont à l’origine du mauvais cholestérol. Les acides gras trans sont responsables de la plupart des maladies cardiovasculaires (5), mais également de l’obésité. Comme nous le précisions plus haut, le lait de vache contient une part très importante de graisses saturées, qui visent à répondre aux besoins de croissance des veaux. Pour préserver notre santé cardiovasculaire, nous devons surveiller notre consommation de graisses saturées et privilégier les « bons acides gras ». Il s’agit des acides gras polyinsaturés et mono-insaturés. Le lait de vache contient quant à lui des lipides saturés, qui peuvent favoriser ou aggraver certains problèmes de santé. Parmi eux, on trouve bien sûr les troubles cardiovasculaires. Nous pourrions être tentés de croire que les laitages pauvres en matières grasses, les fameux « 0 % » sont bénéfiques pour la santé. Or, s’ils sont moins gras que les laitages normaux, ils conservent les mêmes ingrédients et désavantages. De même, ils présentent les mêmes risques pour la santé.
Comme nous l’avons expliqué, le lait de vache contient de la caséine. Cette substance agit comme une colle puissante, qui encrasse notre organisme. De plus, le lait de vache contient trois cents fois plus de caséine que le lait maternel ! Celle-ci serait responsable d’inflammations articulaires, notamment dans le cadre de l’arthrite rhumatoïde. On sait aussi que le lait contient du lactose, qui est une forme de sucre difficile à digérer. Il peut à ce titre générer des troubles gastro-intestinaux et favoriser le diabète (6). De même, il contient trop de lipases, en particulier pour les nourrissons dont la sécrétion pancréatique est inadaptée. Fait pour le veau, le lait de vache présente une composition nutritionnelle spécifique à cette espèce animale. Il n’est donc pas adapté à l’homme, comme nous le précisions plus haut. Il est susceptible de provoquer des perturbations du système endocrinien. Or, nous le savons, les perturbateurs endocriniens sont néfastes pour la santé. En outre, ce lait animal est un facteur favorisant la fixation des métaux lourds, des solvants et des toxiques lipophiles dans l’organisme. Enfin, en raison des procédures d’élevage actuelles, le taux d’antibiotiques présents dans le lait est cent fois plus élevé qu’il y a vingt-cinq ans. Les autorités sanitaires ont simplement élevé les normes autorisées. Lorsqu’on boit du lait ou que l’on consomme des produits qui en contiennent, on ingère des antibiotiques qui endommagent la flore intestinale et qui affaiblissent le système immunitaire (7). En somme, le lait contient des hormones de croissance, des pesticides, des herbicides, des antibiotiques, des xénohormones, des dioxines et de nombreux autres produits néfastes consommés par les vaches. Ces produits seraient d’ailleurs encore plus concentrés dans les yaourts et les fromages.
Bien que le lait de vache présente un taux intéressant de calcium, des études scientifiques ont démontré qu’au lieu de renforcer les os, le lait de vache produit l’effet inverse. Malgré la présence de calcium (difficilement assimilable), la structure du lait de vache a des effets acidifiant et désalcalinisant sur le pH du corps humain et cette acidité va engendrer une décalcification des os et donc bien souvent des blessures. Plus on consomme de lait, et plus on augmente le risque de souffrir de l’ostéoporose. Dans un autre article, nous avons rappelé l’utilité de manger des aliments alcalins afin de réduire l’acidité dans l’organisme. Les fruits et légumes en font partie. De ce fait, le lait de vache est une cause d’ostéoporose, et un facteur aggravant de la maladie. Beaucoup de personnes pensent à tort que l’ostéoporose est une maladie liée à un manque de calcium ou à une carence. Or, cette maladie est provoquée par des phénomènes pro-inflammatoires chroniques (8) provoqués notamment par les aliments que nous consommons. Le lait de vache est un produit pro-inflammatoire ! Pour prévenir cette maladie, boire du lait de vache n’est clairement pas la solution (9). Il faut augmenter ses apports en potassium, en magnésium et en bore. L’ensemble de ces nutriments se retrouvent dans les végétaux et dans les alternatives au lait de vache. En outre, le lait de vache peut provoquer ou aggraver plusieurs autres maladies des os. Alors, non, les produits laitiers ne sont pas nos amis pour la vie. Ils peuvent même nuire à notre santé, comme nous allons le voir dans le point suivant. À savoir qu’il peut aussi favoriser la polyarthrite, et les maladies dégénérescentes (décalcification, ostéoporose, arthrose, etc.).
Vous l’aurez compris, boire du lait de vache n’est pas aussi indispensable que cela. Mais si le lait de vache est mauvais pour la santé, quelles sont les alternatives possibles ?
Le lait maternel, contrairement au lait de vache, contient des bactéries très utiles qui protègent la paroi intestinale chez l’enfant en bas âge, des enzymes, des acides gras et des protéines parfaitement adaptées qui vont aider au développement de ce dernier. De plus, le lait maternel contient aussi des anticorps utiles et bénéfiques au système immunitaire du bébé, ce qui n’est pas le cas des préparations pour nourrisson (11). D’autre part, comme alternative au lait de vache pour les bébés, il existe également d’autres laits comme le lait de chèvre en poudre, le lait de chamelle ainsi que d’autres laits en poudre d’origine végétale (12).
Si vous souhaitez éviter de donner du lait de vache à votre bébé et que vous souhaitez savoir quel(s) lait(s) donner à ce dernier, nous vous recommandons de demander conseil à votre pédiatre. De plus, il ne faut pas subitement changer de lait pour nourrisson : une transition est nécessaire.
L’avantage des laits végétaux est qu’ils ne contiennent ni cholestérol ni lactose. Ils sont donc bien mieux assimilables par l’organisme que le lait de vache. Nombreuses sont les personnes à avoir remplacé le lait de vache par du lait de brebis (qui contient du lactose, mais en plus faibles quantités et qui est plus digestible). Mais aussi par différents laits végétaux. Ils contiennent néanmoins des quantités plus faibles de protéines que vous pouvez néanmoins tout à fait compenser en diversifiant votre alimentation. Si vous les sollicitez pour leur qualité nutritionnelle, pensez à prendre des boissons « enrichies » en calcium, par exemple (13).
Le lait de soja est riche en protéines d’origine végétale. Également très digeste, il ne contient cependant pas de vitamine D. Privilégiez un lait de soja bio et sans OGM et associez-y une source de vitamine D. depuis plusieurs années, le soja est devenu un aliment très à la mode, étant riche en protéines végétales. Il permet aussi aux personnes ayant adopté un régime végétalien de profiter d’une source naturelle de protéines.
Riche en vitamine E, en fer et en magnésium, le lait d’amande est probablement le meilleur lait végétal qui existe. Comparez les différentes marques et dans l’idéal, réalisez vous-même votre lait d’amande maison. C’est très simple à faire ! Les laits d’amande se trouvant en vente dans les étalages de la grande distribution ne contiennent la plupart du temps que très peu d’amandes, de l’ordre de 2 à 4 %. L’essentiel étant constitué généralement d’eau (à plus de 90 %), de sucre, de stabilisants et d’émulsifiants. On note aussi chez la marque leader la présence de l’algue marine Lithothamnium calcareum, une algue riche en minéraux, dont fait partie le calcium.
Le lait de noix est extrêmement riche en antioxydants et en acides gras essentiels. Il est également bénéfique pour le système nerveux, puisqu’il lui fait profiter des bienfaits des oméga 3. En effet, les oléagineux sont connus pour leurs nombreux bienfaits et leur richesse en oméga 3. Cette boisson végétale est donc une alternative sûre et saine au lait de vache pour toute la famille.
Très riche en vitamines et minéraux, le lait de coco présente de nombreux bienfaits sur la santé. Il a notamment l’avantage de renforcer les os et le système immunitaire. Il peut aussi protéger la peau et les cheveux. Attention, il ne faut pas confondre le lait de coco avec l’eau de coco. Ce sont deux boissons différentes, qui ne présentent pas les mêmes qualités nutritionnelles.
On nous répète souvent que le lait est indispensable, car il est une source de calcium. Il est vrai que les produits laitiers en contiennent, mais il serait faux de dire qu’ils sont la seule source de calcium que l’on trouve dans l’alimentation (14). En effet, on retrouve de grandes quantités de calcium dans d’autres aliments tels que les oléagineux (amandes, noix, noix de cajou, noisettes, etc.), le chou et les sardines.
Il en est de même dans le saumon, les anchois, les épinards, le soja, les différents haricots, la spiruline ou bien encore le tofu. N’hésitez donc pas à varier au maximum votre alimentation. Mais aussi à favoriser le calcium contenu dans les végétaux, grandes sources de vitamines et de minéraux.
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