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Le champignon chaga, surnommé le « roi des plantes » est un champignon médicinal dont on entend encore peu parler en France. Pourtant, sous ses allures peu engageantes se cache une composition nutritionnelle hors du commun, à l’origine de multiples bienfaits sur la santé. D’ailleurs, il se distingue par ses capacités antioxydantes majeures. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le fabuleux champignon chaga !
Le chaga (Inonotus obliquus), qui porte aussi le nom de polypore oblique, est un champignon appartenant à l’ordre des Hyménochétacées. Cet ordre rassemble une centaine d’espèces de champignons, dont certains sont reconnus pour leurs vertus médicinales. Ce parasite des bouleaux (qui peut aussi pousser sur d’autres arbres feuillus) n’est pas très séduisant au premier abord : il ressemble à du bois brûlé. Il ne possède pas de pied, ni véritablement de forme à proprement parler. Comme il se développe sur les arbres, il suit le mouvement et les irrégularités de leur tronc.
Le chaga est capable de résister à des conditions climatiques extrêmes. Il apprécie les températures négatives qui avoisinent les -40 °C. On le trouve donc essentiel dans les steppes d’Alaska, du Canada et de Sibérie. Toutefois, il a déjà été observé dans les forêts de Normandie ! Il porte différents surnoms comme « diamant de la forêt » ou « champignon de l’immortalité ». Mais aussi étonnantes que puissent être ses particularités physiques, ce ne sont pas celles qui nous intéressent aujourd’hui. Zoom sur ses vertus médicinales !
Le chaga présente une composition nutritionnelle très, très riche. Il contient des acides aminés variés (protéines), des vitamines (B1, B2, B3, B5, D, K) ainsi que des minéraux et oligo-éléments tels que le cuivre, le silicium, le magnésium, le potassium, le phosphore, le manganèse et quelques autres. Dans cette composition se trouvent aussi des polysaccharides (bêta-glucanes), des polyphénols et phénols ainsi que des alcaloïdes, des flavonoïdes et des saponines. À cela s’ajoutent des stérols, des triterpènes et des actifs aux propriétés antioxydantes (des pigments et le superoxyde dismutase).
Et cette liste n’est pas encore complète ! Le champignon chaga renferme aussi des tanins, des fibres, des lectines, des glucides et des acides organiques (acide acétique, acide butyrique, acide oxalique), en plus de quelques actifs anticancéreux connus : acide bétulinique, bétuline.
Avec une telle composition nutritionnelle, on comprend déjà que le chaga n’a rien d’un champignon anodin. Les bienfaits du chaga reposeraient donc sur la présence de trois de ses principes actifs, à savoir l’acide bétulinique, l’acide bétulinique et la bétuline. Il s’agit de cytotoxines majeures, dont les bienfaits ont été étudiés dans plusieurs domaines. Toutefois, chacun de ses composants présente ses propres intérêts. Alors, quels sont ses bienfaits sur la santé ?
Le chaga est l’un des champignons les plus antioxydants qui soient (1). Il se pourrait même qu’il arrive en tête de liste. Il possède une grande efficacité face aux radicaux libres (2), et pour cause. Ce champignon se compose à près de 25 % de composés antioxydants ! Parmi eux, on trouve la mélanine, un pigment. La mélanine est responsable de la couleur spécifique du champignon. Cette macromolécule est aussi présente dans notre organisme : elle a pour rôle de protéger notre peau du soleil. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle est aussi impliquée dans la lutte contre les radicaux libres et leurs effets néfastes. Elle limite les dégâts causés au niveau de l’ADN de nos cellules.
D’autre part, le chaga renferme une enzyme antioxydante très particulière, qui est le superoxyde dismutase. Il s’agit de l’un des composants essentiels au processus d’élimination des radicaux libres. À ce titre, ce composant aide à lutter contre le vieillissement des cellules de l’organisme. On retrouve ce même enzyme antioxydant dans le champignon reishi.
Pour information, l’indice ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity) du chaga est de 345 858 μmol TE/100 g, ce qui est considérable. Cet indice permet de définir la capacité antioxydante de chaque aliment. Plus il est élevé, et plus l’aliment est riche en antioxydants ! Avec un tel score, on comprend aisément comme le champignon chaga nous protège des effets néfastes des radicaux libres et du stress oxydatif (3).
Le champignon chaga est un puissant anti-inflammatoire et antalgique naturel (4). Il s’avère particulièrement utile dans le traitement des maladies inflammatoires articulaires, à l’image de l’arthrose et de l’arthrite. Ces propriétés sont liées à la présence d’une cytokine interleukine-6 (IL-6) dans le champignon. Celle-ci stimule le système immunitaire lorsqu’elle est consommée, mais elle participe également au contrôle et à la modulation de la réponse inflammatoire. Elle permet de réduire l’activité des médiateurs chimiques de l’inflammation. En d’autres termes, le champignon chaga agit directement sur l’inflammation et la réduit.
Par ailleurs, ce champignon médicinal puissant renferme des vitamines et minéraux qui participent eux aussi à la réduction de l’inflammation. C’est le cas notamment de la vitamine K, qui réduit les marqueurs inflammatoires. Quant au magnésium, il est un allié face aux inflammations chroniques.
Le chaga est un champignon médicinal surprenant, qui possède des vertus aussi diverses que variées. Il n’est donc pas si étonnant de compter parmi ses propriétés des effets bénéfiques sur le système digestif. En effet, le champignon possède des fibres qui s’allient à ses vertus anti-inflammatoires qui soutiennent le bon fonctionnement du système digestif. Le champignon participe à la réduction des inflammations de l’intestin en cas d’ulcères gastriques ou de colites ulcéreuses. Il permet également de prévenir les problèmes de digestion, de constipation et de gastrite, entre autres troubles.
On peut aussi souligner ici ses bienfaits sur la vésicule biliaire et le foie (5). En effet, la consommation de chaga stimule la production de bile, une substance indispensable à la digestion des aliments et à la protection du foie face à l’oxydation des lipides. Quant aux bêta-glucanes que l’on trouve dans le chaga, ils stimulent les bonnes bactéries de l’intestin, agissant tels des prébiotiques sur le microbiote.
Les infusions de chaga agissent sur l’immunomodulation (6). Cela signifie que le champignon régule la réponse immunitaire en fonction du contexte. Les polysaccharides qu’il renferme sont responsables de ces effets. D’autre part, les champignons tels que le chaga possède des vertus antibactériennes intéressantes.
Le chaga est un champignon utilisé en médecine naturelle dans la prise en charge du diabète. En effet, les polysaccharides qu’il renferme semblent agir à la fois sur les triglycérides sanguins, la glycémie, le cholestérol et le taux d’acides gras dans l’organisme. Une dose suffisante de chaga permet donc de favoriser une régénération du parenchyme pancréatique, comme le montre une étude réalisée dans ce cadre (7). Le champignon permet également de réduire les dommages causés sur l’ADN des leucocytes provoqués par un taux de glucose sanguin élevé.
Le champignon chaga contient des substances qui ont d’ores et déjà démontré leurs intérêts face aux cellules cancéreuses (8). À ce titre, les chercheurs estiment que le champignon présente un fort intérêt anticancéreux. Ses actifs, à savoir la bétuline et l’acide bétulinique, agissent sur les cellules malades. Ce sont des substances naturellement présentes dans la sève de bouleau dont le chaga se nourrit pour se développer. Celui-ci absorbe les nutriments de l’arbre tels que les cytotoxines, des cellules toxiques pour les cellules cancéreuses. Quant aux bêta-glucanes, ils ralentissent la propagation et la croissance du cancer (9).
Avant de débuter une cure de chaga, il est important de prendre en compte ces quelques précieuses informations.
Le champignon chaga n’est pas consommable en son état naturel, en raison de la présence de chitine dans sa paroi. Celle-ci rend le champignon dur et indigeste. Une longue décoction est donc nécessaire. Toutefois, ce champignon est généralement consommé sous la forme d’un complément alimentaire ou de poudre, que l’on utilise alors en infusion. On peut le consommer de plusieurs façons :
Le champignon chaga peut tout à fait s’associer à d’autres champignons médicinaux comme le shiitaké, le reishi ou le maitaké afin de décupler ses bienfaits. En l’associant à une source naturelle de vitamine C, il est possible de le compléter afin d’optimiser l’assimilation par l’organisme de ses différents composants actifs.
La consommation de chaga est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux enfants. Il en est de même pour les personnes allergiques au bouleau, ainsi que pour les personnes atteintes de diabète de type 1 (un avis médical est indispensable dans ce cas).
À hautes doses, le champignon chaga peut provoquer des effets secondaires. Il peut se montrer toxique pour les reins en raison de sa teneur en acide oxalique. Il est donc vivement recommandé de respecter les posologies et les durées de cure.
Le chaga possède des propriétés immunomodulatrices et hypoglycémiantes. À ce titre, il est déconseillé de le consommer en cas de prise de médicaments immunosuppresseurs et hypoglycémiants. Il peut aussi interagir avec les anticoagulants. L’arrêt de la cure est nécessaire avant toute opération.