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Vous souhaitez augmenter vos apports en collagène, mais vous ne savez pas lequel choisir ? Cet article va vous aider à faire un choix parmi les innombrables produits présents sur le marché : collagène marin, collagène bovin...
Dans un premier temps, il est important de faire ce choix : est-il préférable de prendre du collagène, ou de la glycine ?
Les bienfaits de la glycine sont nombreux et présentent des intérêts considérables, si bien qu’il est naturel de s’interroger sur une possible supplémentation. Quel choix faire entre la glycine et le collagène ? Si le collagène nous apporte de la glycine en quantité, il est aussi une source intéressante d’hydroxyproline, un acide aminé peu présent dans notre alimentation. Le fait de se supplémenter uniquement en glycine ne permet pas de profiter de ce précieux apport rendu possible par la prise de collagène. De ce fait, pour des apports complets, il est préférable de se tourner vers le collagène. La présence d’hydroxyproline se montre intéressante en cas de problèmes liés aux tissus conjonctifs : blessures articulaires, tendinites, convalescence, douleurs articulaires (1)…
Le collagène provient des restes d’animaux issus de l’industrie de la viande pour le collagène bovin, ou des restes de poissons pour le collagène marin. Seulement, tous les produits vendus dans le commerce ne sont pas qualitatifs. Il est préférable de choisir une glycine de qualité au détriment d’un collagène de mauvaise qualité. La qualité de votre produit sera donc déterminante dans votre choix. Comme nous allons le voir, il est préférable de se tourner vers un collagène hydrolysé. Si ce n’est pas possible, la glycine reste une meilleure option que le collagène natif ou la gélatine, puisque son taux d’absorption est plus important. D’autant qu’elle provient de la synthèse ou de la fermentation bactérienne et ne présente donc aucun risque de contamination : elle est pure.
Le collagène natif présente des protéines de taille trop importante pour atteindre le plasma sanguin et être absorbées par l’organisme. Sa structure moléculaire est également complexe. Seulement 1 % de sa forme naturelle est donc conservée pour être absorbée par l’organisme. Il est nécessaire de transformer le collagène pour augmenter son taux d’absorption. La première étape consiste à le transformer en gélatine, le produit issu d’une première hydrolyse du collagène. La forme gélatineuse du collagène permet d’atteindre une biodisponibilité de 10 %, ce qui est préférable. Mais en poursuivant cette transformation, on peut encore faire mieux.
L’hydrolat de collagène, ou collagène hydrolysé est le résultat de l’hydrolyse enzymatique de la gélatine. On scinde les molécules en particules toujours plus petites afin d’obtenir des peptides de collagène. Sous cette forme, la biodisponibilité du collagène atteint les 90 %, ce qui en fait la meilleure forme de supplémentation possible pour cet aliment. Assurez-vous de choisir du collagène hydrolysé afin de vous garantir une biodisponibilité idéale pour votre produit.
À ce stade, il reste à déterminer un point : faut-il choisir le collagène bovin ou le collagène marin ?
L’extraction du collagène bovin est économique et celui-ci possède une saveur subtile si le processus d’hydrolyse est suffisant. S’il provient de la matrice osseuse de l’animal, le collagène bovin est particulièrement intéressant pour la santé des articulations. Le collagène d’origine cutanée sera, quant à lui, plus adapté aux problèmes de peau.
Néanmoins, le collagène bovin n’est plus la forme privilégiée des consommateurs. Et ce, en raison des risques de contamination aux maladies zoonotiques comme l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) ou l’EST (encéphalopathie spongiforme transmissible). La qualité du collagène est ici un facteur déterminant et des contrôles pharmaceutiques très réguliers sont indispensables pour vérifier l’absence de contamination microbiologique.
Le collagène marin est issu des arêtes, des écailles et de la peau des poissons de mer. On y trouve principalement des protéines fibreuses. Il s’agit, pour Natura Force, de collagène marin hydrolysé et donc biodisponible. Y sont ajoutés quelques nutriments essentiels comme le zinc et des vitamines C et E afin d’optimiser les propriétés du collagène sur la peau et les tissus conjonctifs (2). On considère le collagène marin comme le plus durable sur le plan environnemental et certains produits comme celui de notre boutique respectent les conditions de la pêche responsable. D’autre part, le collagène marin convient aux personnes qui, pour des raisons éthiques ou religieuses, ne consomment pas de produit provenant d’animaux terrestres.
Certains fabricants se vantent de proposer du collagène végétal à la vente. Pourtant, le collagène n’est présent que dans les tissus conjonctifs des êtres vivants. Comme ils ne se déplacent pas, les végétaux n’en contiennent pas. Il est impossible d’en trouver dans la nature. On appelle à tort « collagène végétal » les extraits d’algues gélifiantes, à l’image de l’agar-agar. Toutefois, ces produits contiennent des polysaccharides, et non pas des protéines. Sur le plan fonctionnel et chimique, ces produits sont tout à fait différents de véritable collagène et n’ont pas d’intérêt pour les tissus conjonctifs. Il n’existe que quatre sortes de collagène : le collagène bovin, le collagène marin (poissons), le collagène de porc et le collagène de poulet.
Quel collagène choisir ? Il vous reste à sélectionner une forme de collagène, car celui-ci se présente en différents contenants et formats.
Les gélules et les comprimés de collagène représentent la forme la plus simple et pratique de supplémentation. En effet, il suffit de suivre la posologie indiquée sur le produit et de respecter les dosages journaliers. Pour profiter des bienfaits du collagène, il faut idéalement avaler les gélules avec un grand verre d’eau. Et toujours dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée. Cette solution présente un second avantage : celui d’éviter le goût de ces produits. En effet, le collagène, qu’il soit d’origine marine ou bovine, ne possède pas un goût très agréable et beaucoup de consommateurs ne l’apprécient pas. Avec les gélules et les comprimés, on ne le sent tout simplement pas. Et les compléments alimentaires stimulent également la production corporelle de collagène (3).
La poudre est une forme de complément alimentaire qui implique de correctement doser chaque prise. La supplémentation requiert donc une vigilance plus importante quant aux quantités consommées chaque jour. D’autre part, elle implique d’être préparée, comme ajoutée à une boisson, par exemple. Les consommateurs ont tout le loisir de profiter du goût de ce complément en poudre, mais il n’est clairement pas apprécié de tous. Quant aux doses journalières, elles dépendent des motivations de la supplémentation. Elles se situent entre 500 et 4000 mg par jour.
La crème de collagène est un produit que l’on destine aux usages cosmétiques, notamment pour favoriser la santé et la beauté de la peau. Il ne s’agit pas d’un complément alimentaire : elle intègre plutôt les produits destinés à renforcer l’élasticité et la souplesse de la peau. L’action de la crème est plus ciblée, tandis que les apports par voie orale ont une action plus globale sur l’organisme. Dans les crèmes anti-âge, on retrouve principalement du collagène marin.
Le collagène marin hydrolysé est la forme de collagène à privilégier. Facile à prendre sous forme de comprimés, il permet une supplémentation complète. La glycine reste toutefois une très bonne alternative pour les personnes qui ne souhaitent pas consommer de produits d’origine animale, tout en profitant d’apports complets.