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Les personnes qui suivent un traitement à base d’anticoagulants ne peuvent pas consommer n’importe quels compléments alimentaires. L’idéal est de solliciter systématiquement un avis médical lorsqu’on prend des médicaments sur une courte ou longue période. Et ce, afin de s’assurer de l’innocuité de l’association. Voici toutefois une liste détaillée des compléments alimentaires interdits aux personnes qui prennent des médicaments anticoagulants.
La prise de compléments alimentaires à base de nutriments, de plantes ou de vitamines peut modifier et altérer la coagulation. Pour cette raison, certains sont déconseillés, contre-indiqués et interdits aux personnes qui suivent un traitement anticoagulant.
Le millepertuis et l’ensemble des produits qui en contiennent (y compris les médicaments) sont contre-indiqués aux personnes qui suivent un traitement à base d’anticoagulants. En effet, cette plante réduit l’effet des médicaments anticoagulants oraux en accélérant leur métabolisme. Le millepertuis réduit aussi l’agrégation plaquettaire, c’est pourquoi son action combinée à d’autres médicaments représente un risque. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de la santé, le millepertuis ne doit pas être associé à un traitement, quel qu’il soit.
Le ginseng de Corée fait partie des plantes capables de modifier les propriétés pharmacologiques des médicaments (2), en particulier ceux ayant des propriétés anticoagulantes. Il représente un risque d’interaction important, c’est pourquoi il est capital de ne pas prendre de ginseng en gélules en complément d’un traitement de la coagulation sanguine.
Comme le ginseng, le millepertuis et quelques autres plantes, les acides gras oméga 3 peuvent augmenter le risque hémorragique. C’est le cas des oméga 3 en capsules contenant de l’huile de poisson, de foie de morue ou de krill. Ce sont essentiellement les propriétés anti-inflammatoires majeures des acides gras oméga 3 qui sont en cause ici. En effet, le DHA fluidifie le sang, réduisant la formation de caillots dans les vaisseaux et la formation de plaques d’athérosclérose. Un avis médical est indispensable pour toute association de médicaments anticoagulants avec des plantes ou d’autres compléments.
Le curcuma contient de la curcumine, et c’est elle qui pose problème avec la prise d’anticoagulants. Ses propriétés anti-inflammatoires sont incompatibles avec les médicaments impliqués dans le traitement anticoagulant. Le curcuma est aussi connu pour ses vertus anticoagulantes et anti-agrégantes, ce qui le rend incompatible avec un traitement médical de cette nature. Il faut faire preuve de la même prudence envers les compléments alimentaires qu’envers les médicaments. Les produits qui contiennent du curcuma ou de la curcumine peuvent interagir avec les médicaments fluidifiants du sang, en particulier avec la Coumadine, ou warfarine. Idem pour les plantes aux propriétés anticoagulantes.
Le ginkgo biloba est une plante aux capacités fluidifiantes pour le sang. Cette plante peut interagir avec les médicaments anticoagulants, c’est pourquoi ces deux produits ne peuvent être associés. De même, ses vertus peuvent être décuplées au contact de plantes aux propriétés similaires comme le ginseng de Corée ou le millepertuis. Comme il a tendance à fluidifier le sang, on le déconseille aussi aux hémophiles, aux femmes enceintes et aux personnes qui s’apprêtent à subir une opération de chirurgie.
La coenzyme Q10 possède une grande similarité chimique avec la vitamine K. Par conséquent, elle est susceptible d’altérer les effets des anticoagulants médicamenteux, à l’image de la warfarine. Si les essais cliniques n’ont pas confirmé cette théorie, les chercheurs recommandent la prudence. Un avis médical préalable avant d’associer ces deux produits.
Si vous suivez un traitement à base d’anticoagulants, vous devrez également éviter les compléments alimentaires de vitamine K ainsi que ceux qui en sont riches (3). Cette vitamine est certes bénéfique pour la stabilisation de la coagulation sanguine, mais elle ne doit pas être associée à un traitement d’anticoagulants sans l’avis d’un médecin (4). De plus, il ne faut jamais pratiquer l’automédication lorsqu’on prend des antivitamines K. Consultez toujours un professionnel de santé avant d’associer un médicament avec un autre médicament ou un complément alimentaire.
Quelques autres plantes et aliments sont susceptibles d’interagir avec le traitement médical des personnes rencontrant des problèmes de coagulation. Il faut toujours faire prévaloir la prudence dans ce cadre et consulter un professionnel de santé avant de les associer.
Le dong quai (angelica sinensis) est une plante que nous devons utiliser avec prudence en cas d’hypotension artérielle et de saignements. D’ailleurs, cette plante peut influer sur les effets des antiplaquettaires et de la warfarine. Si vous suivez un traitement anticoagulant, il est préférable de consulter un avis médical. L’association entre le dong quai et les médicaments peut avoir des conséquences sur la santé.
La matricaire est une plante qu’il faut utiliser avec parcimonie, et avec un avis médical en cas de traitement anticoagulant. Ses propriétés peuvent interagir avec celles des médicaments permettant de fluidifier le sang.
La vitamine E, vitamine antioxydante par excellence, possède des propriétés anticoagulantes. Pour cette raison, il ne faut pas en prendre en association avec des médicaments fluidifiants le sang. Il en est de même pour les patients ayant eu un ulcère digestif ou un AVC (accident vasculaire cérébral). Ainsi, il faut stopper toute supplémentation en vitamine E en prévision d’une intervention chirurgicale (un mois avant minimum). Enfin, il ne faut pas non plus associer les compléments alimentaires contenant de la vitamine E avec du ginkgo et d’autres plantes aux propriétés similaires.
Le gingembre possède des vertus anticoagulantes naturelles. Il inhibe la coagulation du sang. Bien sûr, si vous suivez un traitement médical ou si vous rencontrez des problèmes de coagulation, le gingembre peut aggraver le trouble sanguin ou l’amplifier. Il ne faut donc pas l’associer à un traitement à base de fluidifiants sanguins et consulter un avis médical avant toute cure.
La carnitine en complément alimentaire est susceptible d’augmenter les effets d’un anticoagulant, dont l’effet est moins durable que celui de la warfarine. En outre, on ignore si la carnitine agit sur la warfarine. Par mesure de prudence, il est préférable de ne pas les associer et de consulter.
Souvent présenté comme « l’aspirine végétale, » le saule blanc possède des vertus considérables sur la santé. Il contient de l’acide acétylsalicylique, qui est le composant principal de l’aspirine. Cette molécule est susceptible d’augmenter les effets des anticoagulants oraux (5). Pour cette raison, l’association entre ces médicaments et cette plante est à éviter.
La passiflore peut décupler les effets des médicaments censés fluidifier le sang : les anticoagulants oraux. Elle peut donc, à ce titre, aggraver les risques de saignement. Elle fait partie des plantes à éviter lorsqu’on suit un traitement anticoagulant, mais également dans le cadre d’autres traitements médicamenteux.
Le thé vert est susceptible d’augmenter les effets des médicaments anticoagulants oraux. Pour cette raison, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé avant de les associer.
Parmi les compléments alimentaires à ne pas associer aux traitements anticoagulants figure le fenugrec. C’est aussi le cas du reishi et des légumes riches en vitamine K. Il s’agit de l’ail, du poireau, des épinards, du cresson, du pissenlit, des légumes racines, des asperges et des haricots verts. Les huiles végétales telles que l’huile de soja, de coton, de colza et d’olive sont à modérer, mais pas à éliminer complètement. Idem pour les aliments. Ils ne sont pas à éviter, mais à modérer et à inclure dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée.