Parmi les chercheurs qui travaillent sur le domaine de la santé se trouve le Professeur Henri Joyeux. Il consacre sa vie à l’accompagnement des personnes malades, et livre ses conseils au plus grand nombre à travers ses écrits, livres, lettres et articles. Qui est-il ? Que préconise-t-il pour être en meilleure santé ? Réponses.
Qui est le Professeur Henri Joyeux ?
Henri Joyeux est né le 28 juin 1945 en France, à Montpellier. Il est médecin, écrivain et conférencier. Par le passé, il a exercé la médecine dans différents hôpitaux et établissements de santé en tant que cancérologue et chirurgien. Au cours de sa carrière, il a publié plusieurs livres sur la santé et il donne des conférences sur les sujets de santé. Le Professeur Henri Joyeux est un professionnel engagé, qui a consacré une grande partie de sa vie à l’accompagnement des personnes qui souhaitent améliorer leur état de santé. Il a donc cherché à leur apporter des solutions naturelles et adaptées, à travers ses livres et les articles publiés sur Internet.
L’huile d’olive et ses polyphénols
Selon le Professeur Henri Joyeux et certaines de ces lettres, l’huile d’olive serait un véritable trésor pour notre santé. Elle serait l’une des solutions pour réduire les effets des radicaux libres de l’organisme. Riche en polyphénols, elle serait très bénéfique pour notre organisme (1).
Selon l’ouvrage du Professeur Henri Joyeux au sujet de l’huile d’olive, cette huile végétale serait dotée de propriétés spécifiques. Il faut savoir que l’huile d’olive est l’une des principales sources de lipides de l’alimentation méditerranéenne.
La composition des huiles d’olive
Les huiles d’olive contiennent entre 56 et 84 % d’acide oléique, ainsi qu’un acide gras essentiel, qui est l’acide linolénique (oméga-6), présent en plus faibles proportions (3 à 21 %). Pour améliorer notre état de santé, les oméga-6 présents dans cette huile végétale doivent s’associer à des oméga-3 que l’on peut trouver dans les poissons et dans l’huile de poisson, notamment.
Il faut savoir que l’huile d’olive contient aussi du bêta-carotène, qui est un précurseur de la fameuse vitamine A. L’huile contient de la vitamine E, qui se trouve être un antioxydant puissant. Les antioxydants permettent de lutter contre les effets des radicaux libres (2).
Le rôle des polyphénols sur l’organisme
Ceux que l’on appelle aussi les « biophénols » offrent de la stabilité à l’huile d’olive. Ils appartiennent à la famille des composés phénoliques, qui sont des composés antioxydants puissants. Après leur absorption, ils apparaissent très vite dans le sang et vont se répartir dans l’organisme, et notamment dans le cerveau. Les polyphénols jouent un rôle important contre le vieillissement des cellules. Ils ont aussi pour mission de limiter la propagation de l’oxydation dans l’organisme.
Ce pouvoir antioxydant est établi scientifiquement par le biais de l’ORAC, un indicateur qui désigne « Oxygen Radical Absorbance Capacity ». Autrement dit, la capacité d’absorption des radicaux libres oxygénés. Ainsi, les biophénols présents dans l’huile d’olive piègent les radicaux libres et les absorbent pour mieux les éliminer. Ceux qui se trouvent dans l’huile d’olive figurent parmi les meilleurs antioxydants connus aux côtés des vitamines C, et du glutathion (3).
Ainsi, selon le Professeur Henri Joyeux, les polyphénols stimulent l’immunité. Plusieurs études épidémiologiques citées par le Professeur révèlent que les personnes qui suivent une alimentation méditerranéenne sont moins sujettes à différents problèmes.
Lutter contre le stress pour combattre le cancer
L’un des ouvrages du Professeur Henri Joyeux porte exclusivement sur la lutte du stress afin de lutter aussi contre le cancer. Le titre du livre en question parle de lui-même « Lutter contre le stress pour combattre le cancer ». Il semblerait qu’il ne soit pas le seul médecin à avancer que le stress (ou les stress) se montre favorable au développement de la maladie.
Bon nombre de médecins et de chercheurs s’accordent sur le fait que le stress est un facteur qui favorise le développement de certains maux. Une étude menée en 2010 vient aussi appuyer cette hypothèse (4). Pour certains auteurs, il n’y a pas un stress, mais plusieurs types de stress. Le cortisol, qui est l’hormone du stress par excellence, serait directement impliqué dans le développement et l’évolution de la maladie.
Le stress dispose d’effets immédiats sur notre système endocrinien. Lorsque nous ressentons du stress, le corps sécrète du cortisol. Ainsi, ce dernier a pour effet de générer une augmentation du taux de glycémie (sucre dans le sang). Les burnout et les stress chroniques maintiennent un taux de cortisol élevé dans l’organisme. Mais ce n’est pas tout. Il semble aussi que le stress agresse nos gênes et donc les extrémités des chromosomes. Ce phénomène est directement lié au vieillissement et à la dégradation des cellules du corps.
Lutter contre le stress
Ainsi pour lutter contre le cancer, il est important d’éradiquer les sources de stress qui interviennent dans la vie de tous les jours. Comment s’y prendre ? Il s’agit ici de quelques pistes pour lutter contre le stress. L’idéal étant de déceler la source du stress et de l’éliminer. Pour lutter contre le stress, il est possible de :
- Pratiquer une activité physique régulière ;
- Avoir une alimentation saine et équilibrée ;
- Favoriser le calme et la détente ;
- Bien dormir chaque nuit et respecter ses rythmes circadiens ;
- Lutter contre l’isolation ;
- Se faire soutenir par sa famille ;
- Ne pas avoir peur de parler de son mal-être ;
- Avoir recours aux solutions naturelles pour lutter contre le stress…
L’équilibre acido-basique
Notre alimentation est de plus en plus acide, en raison d’excès de certains aliments. Le stress psychique est aussi à l’origine de l’acidification de l’organisme. Nous l’avons déjà évoqué au cours d’autres articles : l’équilibre acido-basique est essentiel pour rester en bonne santé. Le Professeur Henri Joyeux est aussi convaincu que notre organisme à besoin de respecter un certain équilibre. Cet équilibre dépend essentiellement de notre alimentation et donc de ce que nous mangeons.
Les conséquences d’un mauvais équilibre
Une mauvaise alimentation, le stress, la pollution… Ces facteurs influent sur l’équilibre acido-basique de l’organisme. Lorsqu’il est perturbé, notre corps utilise des « tampons » et puise pour cela dans les nutriments se trouvant dans nos os. À long terme, une perturbation de l’équilibre peut favoriser la déminéralisation des dents, des cheveux ou même l’ostéoporose. Les acides viennent s’accumuler dans les tissus du corps et génèrent un nombre important de problèmes. Ils provoquent des inflammations et des maux divers : tendinite, arthrite, urétrite, gingivite, cystite… L’état général du corps se dégrade et on commence à ressentir une perte d’immunité, une certaine fatigue et une grande vulnérabilité aux infections.
Cette perturbation qui dure et qui affaiblit l’organisme finit par favoriser l’apparition de pathologies chroniques. Et dans certains cas, elles se transforment en cancers. Pour l’éviter, il faut se pencher sur l’alimentation et son contenu. Une alimentation riche en éléments acidifiants va favoriser la perte de l’équilibre acido-basique, et donc tous les dérèglements qui y sont liés.
Agir sur son alimentation
Il est essentiel de rétablir l’équilibre en consommant des aliments alcalins. L’alimentation doit s’enrichir en fruits et en légumes (notamment en légumes verts) et comprendre moins de protéines animales (5). Il faut aussi éviter les céréales riches en gluten, les aliments industriels, les sodas et jus industriels ainsi que les produits chimiques.
Pour lutter contre l’acidification de l’organisme, on peut aussi apprendre à manger moins vite et à mastiquer les aliments. La salive est alcaline, et contient des enzymes digestives utiles. Les personnes qui souhaitent rétablir un équilibre acido-basique pourront se tourner vers une alimentation plus végétale et biologique, mais aussi supprimer les sucres et les acides.
Le jeûne partiel ou total
Des études menées aux États-Unis, et plus spécialement au Norris Cancer Hospital de Los Angeles démontre des résultats intéressants au sujet du jeûne sur la santé. Mais attention, les médecins sont unanimes : le jeûne doit être réalisé avec le soutien et le suivi de l’équipe médicale. Il faut être prudents avec cette solution qui, mal engagée, peut avoir des effets pervers sur les patients. Il s’agit ici d’un jeûne total.
La solution du jeûne partiel
Dans le cadre de la cancérologie, c’est souvent le jeûne partiel qui est recommandé aux patients. Il s’impose et se montre très bénéfique (6). Pour jeûner, il faut éviter tous les aliments qui ne renforcent pas (ou qui affaiblissent) le système immunitaire. Selon le Professeur Henri Joyeux, il faut aussi éviter les produits laitiers qui apportent des sucres, des graisses, des hormones de croissance et souvent trop de calcium. Les boissons sucrées sont à proscrire et les patients doivent consommer de l’eau en abondance (au moins deux litres).